New York a été le théâtre d’une victoire électorale historique. Zohran Mamdani, un candidat démocrate socialiste de 34 ans, relativement inconnu il y a un an, a remporté l’élection municipale de la plus grande ville des États-Unis. Les résultats provisoires, basés sur 91 % des bulletins dépouillés, lui accordent 50,4 % des voix. Il devance Andrew Cuomo, l’ancien gouverneur démocrate qui s’est présenté en indépendant (41,6 %), et le républicain Curtis Sliwa (7,1 %).
Lors de son discours de victoire au Brooklyn Paramount, Mamdani a déclaré : « Le futur est entre nos mains, mes amis, nous avons renversé une dynastie politique. Nous respirons l’air d’une cité qui vient de renaître. » Sa campagne a été fortement axée sur la dénonciation des élites politiques de la ville et des « milliardaires qui achètent les élections », adoptant un discours anti-establishment.
Cette victoire s’inscrit dans une soirée électorale globalement favorable aux démocrates, qui ont également remporté les postes de gouverneur en Virginie et dans le New Jersey. Cependant, le succès de Mamdani à New York, en tant que premier maire musulman et le plus jeune depuis un siècle, revêt une signification particulière, marquant un virage progressiste pour la métropole.
Son programme met l’accent sur l’accessibilité financière, incluant des propositions pour des bus municipaux gratuits, la construction de logements abordables, des supermarchés gérés par la ville, et une augmentation du salaire minimum à 30 dollars de l’heure d’ici 2030. Mamdani a également exprimé son soutien à des augmentations d’impôts pour les entreprises et les personnes gagnant plus d’un million de dollars par an.
