Un « commando » de quatre individus est activement recherché suite au vol spectaculaire de bijoux historiques perpétré au musée du Louvre dimanche matin. Les malfaiteurs ont réussi à s’échapper à bord de scooters de haute puissance, a déclaré la procureure de Paris, Laure Beccuau, sur BFM TV. Cet événement met en lumière une opération audacieuse et bien coordonnée, suscitant des interrogations sur la sécurité du célèbre musée parisien.
Selon les détails fournis par la magistrate, l’action a impliqué quatre assaillants. « Nous avons sur les lieux quatre malfaiteurs qui agissent, deux qui arrivent, l’un au volant de cette nacelle, l’autre en qualité de passager, et deux autres malfaiteurs qui précèdent et suivent la nacelle au moment où elle s’installe sous le balcon qui va permettre l’accès direct à la galerie », a précisé Laure Beccuau. Cette description suggère une planification minutieuse, avec des rôles distincts attribués à chaque membre du groupe.
Les alarmes du Louvre « étaient en fonctionnement » et le poste central de sécurité « en a été destinataire ». Cependant, la procureure a soulevé des questions cruciales : « il reste la question de savoir si les gardiens ont entendu ces alarmes » et de déterminer si ces alarmes ont bien « sonné » dans la pièce où le vol a eu lieu. Ces éléments sont essentiels pour comprendre les failles potentielles du système de sécurité et les raisons pour lesquelles l’intervention n’a pas été plus rapide.
Les quatre hommes avaient le visage « dissimulé » et ont pris la fuite sur des scooters de haute puissance, a ajouté la magistrate. Elle a également évoqué la possible existence de « commanditaires » et de « petites mains » au sein de ce groupe criminel, ce qui pourrait indiquer une organisation plus large derrière ce vol. Les enquêteurs s’efforcent désormais de remonter la piste de ces individus et de démanteler le réseau qui pourrait être impliqué dans cette affaire. Les voleurs ont également « menacé les gardiens présents sur les lieux (…) avec les disqueuses » utilisées pour fracturer les vitrines, soulignant la violence de leur modus operandi.
