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L'administration Trump réduit la durée des permis de travail pour de nombreux immigrés suite à l'attentat de Washington, invoquant des raisons de sécurité nationale.

L’administration Trump a annoncé une réduction significative de la durée des permis de travail pour de nombreuses catégories d’immigrés. Cette mesure fait suite à une série de restrictions décrétées après l’attentat mortel du 26 novembre à Washington, attribué à un ressortissant afghan. Selon les services de citoyenneté et d’immigration (USCIS), cette décision permettra des vérifications d’antécédents plus fréquentes pour les étrangers souhaitant travailler aux États-Unis.

Joseph Edlow, directeur de l’USCIS, a souligné la nécessité de s’assurer que ces travailleurs immigrés « ne menacent pas la sûreté publique ou ne font pas la promotion d’idéologies anti-américaines nocives ». Il a ajouté que l’attentat de Washington, perpétré par un étranger accueilli sous l’administration précédente, rendait encore plus claires l’importance de ces vérifications régulières.

En conséquence, la durée maximale des permis de travail est ramenée de cinq ans à dix-huit mois. Cette restriction concerne une large gamme de catégories d’immigrés, y compris les réfugiés, les demandeurs d’asile et ceux ayant obtenu la suspension de leur obligation de quitter le territoire américain.

Parallèlement, l’USCIS avait déjà suspendu toute demande de « carte verte » de résident permanent ou de naturalisation pour les ressortissants de dix-neuf pays. Douze de ces pays, dont l’Afghanistan, étaient déjà sous le coup d’une interdiction d’entrée aux États-Unis depuis juin, invoquant des raisons de « sécurité nationale ». Les sept autres pays faisaient face à des restrictions de visas. De plus, toutes les décisions relatives à l’octroi de l’asile ont été gelées et un réexamen de toutes les cartes vertes délivrées aux ressortissants des dix-neuf pays ciblés depuis juin a été ordonné.

Une polémique a éclaté entre Républicains et Démocrates, l’auteur présumé de l’attentat de Washington étant arrivé aux États-Unis en septembre 2021, et sa demande d’asile ayant été approuvée en avril de cette année, sous l’administration Trump.