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Les huit principaux syndicats lancent un ultimatum au gouvernement Lecornu après la mobilisation du 18 septembre, exigeant des réponses d'ici le 24 septembre sous peine de nouvelles actions.

Les huit principaux syndicats français ont lancé un ultimatum au gouvernement, à la suite de la journée de mobilisation du jeudi 18 septembre 2025. Réunis ce vendredi matin au siège de la CGT à Montreuil, les représentants syndicaux ont élaboré une déclaration commune affirmant leur intention de repasser à l’action si leurs revendications ne sont pas entendues. Cette décision intervient après une manifestation d’envergure, comme celle qui s’est déroulée place de la Révolution à Besançon, illustrant la détermination des salariés.

Le communiqué syndical, dont le titre évoque un « ultimatum », ne fixe pas immédiatement de nouvelle date pour une démonstration de force. Cependant, il adresse un message clair au Premier ministre, Sébastien Lecornu : une réponse jugée satisfaisante aux attentes du monde du travail est attendue d’ici le 24 septembre. Sans cela, les syndicats appellent à une nouvelle mobilisation dans l’espace public et à la grève, marquant ainsi le début d’un compte-à-rebours pour le gouvernement.

La stratégie de l’intersyndicale a commencé à se dessiner dès jeudi après-midi. Les leaders des huit principales centrales syndicales, qui défilaient ensemble à Paris, se sont concertés à la Bourse du Travail. Cette rencontre, tenue à proximité de la Place de la République et sur le tracé de la manifestation, visait à définir une approche unitaire pour la suite de leur action. Il s’agissait de déterminer comment prolonger l’impact de ce premier « coup de semonce » et maintenir la pression sur l’exécutif pour obtenir des concessions.