U2-band-statement-Gaza
Le groupe U2 prend position sur le conflit israélo-palestinien, dénonçant la colonisation de Gaza par Israël et les actions du Premier ministre Benjamin Netanyahou. Bono condamne la famine et les souffrances infligées aux civils palestiniens.

Dans une tribune publiée le 10 août, le groupe irlandais U2 a pris une position ferme sur le conflit israélo-palestinien, critiquant vivement les actions du gouvernement israélien à Gaza. Bono, The Edge, Adam Clayton et Larry Mullen Jr ont exprimé leur indignation face à la situation humanitaire, soulignant que le blocage de l’aide et les projets de prise de contrôle de Gaza plongent le conflit dans une zone inconnue.

Les musiciens de Dublin ont particulièrement ciblé les déclarations du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, concernant le contrôle de Gaza. Adam Clayton, le bassiste, a déclaré que si Israël colonise la bande de Gaza, cela « anéantira définitivement toute possibilité de paix durable ».

Bono a partagé sa peine face aux « images d’enfants palestiniens affamés », faisant le parallèle avec une famine d’origine humaine en Éthiopie il y a quarante ans. Il a insisté sur le fait que « le Hamas n’est pas le peuple palestinien », qui subit oppression et vol de ses terres depuis des décennies. Le chanteur a clairement affirmé que le gouvernement de Netanyahou « mérite notre condamnation catégorique et sans équivoque ».

The Edge a interpellé Netanyahou, se demandant si une telle dévastation ne mènerait pas à un isolement d’Israël, le faisant passer « non pas pour un refuge contre la persécution, mais pour un État qui, lorsqu’il est provoqué, persécute systématiquement la population civile voisine ». Larry Mullen Jr a également critiqué la réponse israélienne, jugeant que la destruction aveugle des maisons et hôpitaux à Gaza, ainsi que l’utilisation de la famine comme arme de guerre, étaient imprévisibles et inhumaines.

U2, fort de son expérience en Irlande, a souligné que « la paix ne s’obtient pas par la domination ». Le groupe appelle le gouvernement israélien à écouter les voix des Juifs qui craignent les conséquences de cette guerre sur le judaïsme et les voisins d’Israël, se disant solidaire du peuple palestinien qui cherche la paix et la coexistence.