
L’Asie de l’Est est en alerte maximale alors que le supertyphon Ragasa s’apprête à frapper. Actuellement, il génère des vents violents au nord des Philippines et se dirige vers le sud de la Chine. Les autorités ont déjà pris des mesures drastiques : des centaines de milliers d’évacuations sont prévues et de nombreuses annulations de vols ont été annoncées. La situation est particulièrement critique aux Philippines, où le typhon a déjà touché terre sur l’île de Calayan.
Le 22 septembre, Ragasa traverse le détroit de Luçon avec des vents soutenus atteignant 215 km/h et des rafales pouvant aller jusqu’à 295 km/h. Aux Philippines, plus de 10 000 habitants ont été évacués et les écoles ainsi que les bureaux gouvernementaux sont fermés dans 29 provinces et la métropole de Manille. Le président Ferdinand Marcos Jr a assuré que toutes les agences gouvernementales sont en état d’alerte pour fournir de l’aide en cas de besoin, anticipant de graves inondations et des glissements de terrain dans le nord de Luçon.
Taïwan se prépare également à des pluies extrêmement torrentielles, notamment dans l’est de l’île. Les évacuations ont commencé dans les zones montagneuses, les autorités craignant des dégâts similaires à ceux causés par le typhon Koinu en 2023. Pendant ce temps, en Chine, la mégapole de Shenzhen prévoit d’évacuer 400 000 personnes des zones côtières et basses. De nombreuses villes du Guangdong ont annulé les cours et suspendu les transports en commun.
À Hong Kong, l’observatoire prévoit des vents violents et tempétueux pour mercredi, avec des averses intenses et une forte onde de tempête. Des mesures de prévention sont mises en place, notamment l’empilement de sacs de sable et l’installation de barrières anti-inondation. Toutes les écoles seront fermées mardi et mercredi, et les hôpitaux publics ont activé des plans spéciaux pour maintenir les services d’urgence opérationnels face à cette menace météorologique majeure.