
Un récent séisme majeur au large de la Russie a déclenché une vaste alerte au tsunami à travers le Pacifique, suscitant initialement la stupeur avant de laisser place au calme, les dégâts se révélant limités. Des témoignages de Français présents sur place éclairent la gestion de cette crise.
Marie, une Niçoise de 24 ans en voyage au Japon avec sa mère et sa sœur, s’apprêtait à prendre un ferry pour l’île de Naoshima quand leurs téléphones se sont mis à vibrer, diffusant un message d’alerte. Elles ont rapidement compris qu’un tsunami approchait, leur recommandant d’évacuer et de rejoindre un endroit élevé.
Malgré une vive angoisse initiale, la sérénité ambiante a apaisé les trois Françaises. Marie a observé que les habitants locaux restaient « bizarrement très calmes » et continuaient leurs activités, trouvant la situation « très banale ».
Face à cette alerte, Marie et sa famille ont préféré regagner Kyoto, situé dans les terres, annulant leur visite prévue de Naoshima, une petite île. Le Japon, habitué aux séismes et tsunamis, dispose de systèmes d’alerte très sophistiqués, qui ont été renforcés après la catastrophe de 2011.
Le séisme, d’une magnitude de 8,8, est l’un des plus puissants enregistrés dans la région depuis 1952. Bien que des vagues aient atteint jusqu’à 4 mètres en Russie et 1,3 mètre au Japon, et que des évacuations aient eu lieu dans plusieurs pays riverains du Pacifique, les dommages majeurs et les pertes humaines ont été limités par rapport aux craintes initiales. Les alertes ont été levées progressivement dans de nombreuses régions.