Le président américain a réitéré sa menace d’imposer des droits de douane massifs sur les produits pharmaceutiques importés. Lors d’un entretien récent, Donald Trump a averti que les tarifs pourraient atteindre 250%, marquant ainsi le taux le plus élevé jamais envisagé par l’administration. Cette escalade vise à contraindre les entreprises pharmaceutiques à rapatrier leur production sur le sol américain.
Initialement, une surtaxe plus modeste serait mise en place, mais l’objectif est d’atteindre 150%, puis 250% d’ici un an à un an et demi. Cette stratégie agressive s’inscrit dans la volonté de l’administration Trump de stimuler la production nationale et de réduire les prix des médicaments aux États-Unis, souvent jugés excessivement élevés par rapport à d’autres nations industrialisées. Le président avait déjà évoqué une surtaxe de 200% début juillet, si la fabrication n’était pas rapidement rapatriée.
Parallèlement à ces menaces de tarifs douaniers, Donald Trump a également adressé des courriers à dix-sept entreprises du secteur pharmaceutique, exigeant une baisse des prix de leurs produits. Ces entreprises ont été sommées de présenter des « engagements fermes » en ce sens avant le 29 septembre, sous peine de représailles. Cette pression exercée sur l’industrie pharmaceutique témoigne de la détermination du président à réformer le marché du médicament et à favoriser une production locale.
