
L’ancien président des États-Unis, Donald Trump, a déclaré son intention de « suspendre définitivement l’immigration en provenance de tous les pays du tiers-monde ». Cette annonce fait suite à l’attaque survenue à Washington, où un suspect afghan a agressé deux membres de la garde nationale, entraînant la mort de l’un d’eux. Donald Trump a partagé ces déclarations sur son réseau Truth Social à l’occasion de Thanksgiving, menaçant également d’annuler « des millions » d’admissions d’étrangers accordées sous l’administration Biden.
Dans son message, Donald Trump a précisé que son gouvernement aurait pour objectif de « chasser toute personne qui n’est pas un atout pour les États-Unis ou qui est incapable d’aimer notre pays ». Il a également mentionné la fin des bénéfices et subventions fédérales pour les non-citoyens, la dénaturalisation des migrants jugés nuisibles à la tranquillité nationale, et l’expulsion de tout ressortissant étranger considéré comme un fardeau public, un risque pour la sécurité ou incompatible avec la civilisation occidentale. Ces mesures viseraient une « réduction majeure des populations illégales et problématiques ».
L’attaque impliquant Rahmanullah Lakanwal, un suspect de nationalité afghane, a ravivé le débat sur la politique migratoire. Arrivé aux États-Unis en août 2021, après le retrait des forces américaines d’Afghanistan, le suspect n’aurait pas fait l’objet d’un examen minutieux à son arrivée, selon des responsables du FBI, de la CIA et du département de la sécurité intérieure. Le directeur des services d’immigration, Joseph Edlow, a annoncé un « réexamen complet et rigoureux de chaque carte verte » délivrée aux ressortissants de pays jugés préoccupants, incluant l’Afghanistan, le Venezuela, Haïti et l’Iran. Les autorités américaines ont également suspendu indéfiniment le traitement des demandes d’immigration concernant les ressortissants afghans.






