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Donald Trump a présenté un plan de paix pour Gaza, incluant cessez-le-feu, libération des otages et aide humanitaire. L'initiative, excluant le Hamas, suscite des réactions mitigées à l'échelle mondiale.

Donald Trump a dévoilé un plan de paix pour la bande de Gaza, suscitant des réactions variées à l’échelle mondiale. Cette initiative, présentée en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, vise à instaurer un cessez-le-feu permanent, la libération des otages israéliens, le retrait de l’armée israélienne et un acheminement massif d’aide humanitaire. Un élément clé de ce plan est l’exclusion du Hamas de toute future gouvernance de Gaza, une proposition qui a déjà provoqué des débats intenses.

Le plan, censé concilier les intérêts israéliens et ceux des pays du Moyen-Orient, propose une nouvelle approche pour la région. Cependant, les premières réactions ont été contrastées. Un ministre israélien d’extrême droite, Bezalel Smotrich, a qualifié le projet d’« échec diplomatique retentissant » et de « mélange indigeste et démodé », arguant qu’il représentait un retour à des conceptions dépassées et une opportunité manquée pour Israël.

L’Autorité palestinienne a, en revanche, salué les « efforts sincères et déterminés » de Donald Trump, exprimant sa confiance dans sa capacité à ouvrir la voie à la paix. Le Jihad islamique a, quant à lui, dénoncé le plan, y voyant une « recette pour la poursuite de l’agression contre le peuple palestinien ».

En Europe, l’accueil fut plus nuancé mais globalement encourageant. Le président français Emmanuel Macron a salué l’« engagement » du dirigeant américain et a exhorté Israël à s’engager sur cette base. Le premier ministre espagnol Pedro Sanchez a également bien accueilli le plan, insistant sur l’urgence de mettre fin à la violence et de garantir l’aide humanitaire. António Costa, président du Conseil de l’Union européenne, a appelé toutes les parties à « saisir ce moment pour donner une véritable chance à la paix ».

L’Allemagne a mis en garde contre le risque de « gâcher » cette occasion, tandis que l’Italie a jugé le projet « ambitieux ». Hors de l’UE, le premier ministre britannique Keir Starmer a affirmé son « soutien ferme » à l’initiative, soulignant l’importance de la libération des otages et de l’aide humanitaire. Tony Blair a qualifié le plan d’« audacieux et intelligent », y voyant la « meilleure chance de mettre fin à deux années de guerre ».

À l’ONU, le responsable humanitaire Tom Fletcher a perçu dans ce projet de « nouvelles possibilités » pour l’acheminement de l’aide nécessaire à Gaza, affirmant la disponibilité de l’organisation à œuvrer pour cette « opportunité de paix ».

Plusieurs pays arabes et musulmans, dont l’Égypte, la Jordanie, l’Arabie saoudite et la Turquie, ont exprimé leur satisfaction et leur volonté de coopérer « positivement et constructivement » avec les États-Unis pour finaliser et mettre en œuvre l’accord. L’Inde et la Chine ont également réagi favorablement, appelant à un cessez-le-feu immédiat et à la libération des détenus, tout en réaffirmant leur soutien à une solution à deux États.