Donald Trump a annoncé, vendredi 26 septembre, qu’un accord sur Gaza était en vue, promettant la libération des otages et la fin du conflit. Cette déclaration énigmatique a été faite alors qu’il se rendait à la Ryder Cup. Trois jours avant de recevoir le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, le président américain semble déterminé à réussir là où d’autres ont échoué : mettre fin à l’offensive militaire israélienne dans l’enclave palestinienne grâce à un « deal ».
Allié fidèle d’Israël, Donald Trump aurait été influencé par les arguments de représentants de l’Arabie saoudite, du Qatar, de l’Égypte, des Émirats arabes unis, de la Turquie et de la France, l’incitant à adopter une position plus ferme face au gouvernement israélien. Un intense travail diplomatique a eu lieu en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, qui s’est tenue à New York du 22 au 26 septembre.
Le plan de paix de Trump, qui compte 21 points, a été présenté aux dirigeants arabes et musulmans plus tôt cette semaine. Il prévoit un cessez-le-feu immédiat, la libération de tous les otages restants, un transfert progressif de l’autorité à Gaza, et le désarmement du Hamas sous supervision arabe et internationale. Il inclut également la libération de milliers de prisonniers palestiniens. Bien que le Hamas ait démenti avoir reçu une copie du plan, il a été rapporté que le groupe était ouvert à la libération d’otages en échange de prisonniers palestiniens et d’un retrait progressif des forces israéliennes. Le plan est considéré comme difficile à rejeter en raison de son enchaînement d’aide humanitaire, de concessions politiques et de garanties de sécurité.
Malgré l’optimisme de Trump, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réaffirmé sa volonté de poursuivre la guerre jusqu’à l’élimination du Hamas, lors de son discours aux Nations unies. Cependant, la pression internationale s’intensifie pour qu’Israël mette fin à ses opérations militaires. La rencontre entre Trump et Netanyahu, prévue lundi à la Maison Blanche, sera déterminante pour l’acceptation de ce plan de paix.
