
La rentrée a été marquée par quatre ventes de timbres, révélant une nette préférence des collectionneurs pour les « classiques » du XIXe siècle. Ces pièces historiques, notamment celles à l’effigie de Napoléon III et les timbres Cérès, ont dominé les enchères, atteignant des prix remarquables.
Un événement majeur a été la vente Roumet, clôturée le 30 septembre. Elle a notamment vu une magnifique paire tête-bêche verticale du 80 centimes carmin du Second Empire de 1854, à l’effigie de Napoléon III, non dentelé, être adjugée à un prix record de 220 000 euros. Le vendeur a souligné qu’il s’agissait de la « seule pièce connue » de ce type. Par ailleurs, un 1 franc vermillon vif, proposé à 50 000 euros, a finalement été acquis pour 53 027 euros lors de cette même vente.
Les timbres classiques français continuent de susciter un vif intérêt. Une paire tête-bêche du 10 centimes bistre « Cérès » de 1849 s’est également distinguée, atteignant 20 000 euros. Seuls sept exemplaires de cette paire seraient connus, attestant de sa grande rareté et de sa valeur philatélique. Ces résultats confirment la vitalité du marché des timbres de collection, particulièrement pour les pièces emblématiques du XIXe siècle qui incarnent l’histoire postale française.