
Une situation inattendue s’est produite lors de l’examen en commission des finances du projet de loi de finances (PLF) pour 2026 ce lundi 20 octobre. Les députés ont supprimé par erreur la taxation des holdings, une mesure pourtant souhaitée par le gouvernement. L’amendement en question, déposé par Jean-Didier Berger (groupe Droite républicaine), visait initialement à compléter le dispositif existant en se concentrant sur la succession des holdings, mais a finalement réécrit et annulé l’article 3 du PLF qui prévoyait cette taxation.
Éric Coquerel, président (LFI) de la commission des finances, a exprimé sa surprise face à cet incident. Il a expliqué que plusieurs élus, dont lui-même, avaient interprété l’amendement comme un ajout au dispositif, destiné à combler une lacune concernant les successions. « On n’a pas anticipé qu’on était en train de réécrire et de supprimer en réalité la taxe telle qu’elle était », a-t-il déclaré, insistant sur le fait qu’il ne s’agissait « pas d’une volonté » délibérée de supprimer la taxe.
Cette suppression accidentelle a semé le trouble parmi les parlementaires. Éric Coquerel a d’ores et déjà annoncé son intention de revenir sur cette décision lors de la séance publique, afin de réintroduire la taxe sur les holdings. Cet épisode met en lumière la complexité du processus législatif et les risques d’erreurs, même sur des sujets fiscaux majeurs. La situation devrait être corrigée prochainement pour rétablir la volonté initiale du gouvernement.