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Le nombre de communes qui majorent la taxe d'habitation sur les résidences secondaires a augmenté de 11 % en 2025. Découvrez l'impact de cette hausse sur les propriétaires.

Le nombre de communes ayant décidé de majorer la taxe d’habitation pour les résidences secondaires a connu une augmentation significative de 11 % en 2025. Cette mesure, qui concerne les propriétaires de résidences secondaires, suscite des réactions fortes parmi les contribuables. Les avis d’imposition pour l’année 2025 seront disponibles dès le 3 novembre.

La taxe d’habitation sur les résidences principales ayant été supprimée, l’attention se porte désormais sur les résidences secondaires, pour lesquelles la taxe reste en vigueur. Depuis 2017, les maires des communes éligibles, soit 3690 villes en 2025, ont la possibilité d’appliquer une majoration de 5 % à 60 % sur la taxe d’habitation des résidences secondaires, conformément à l’article 1407 ter du Code général des impôts. En 2025, ce sont 1628 communes qui ont mis en œuvre cette majoration, représentant 44 % des villes éligibles, contre 1461 en 2024 (39,5 %), selon les données de la Direction générale des finances publiques.

Cette majoration est une source de mécontentement pour de nombreux propriétaires. Certains élus justifient cette décision par la volonté de récupérer une partie du manque à gagner suite à la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales, ou parfois pour limiter les logements inoccupés. Les communes concernées sont principalement situées dans des zones tendues, caractérisées par un déséquilibre entre l’offre et la demande de logements. Des régions comme l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’Occitanie concentrent la majorité des communes appliquant cette majoration.

Les propriétaires de résidences secondaires peuvent se renseigner auprès de leur commune pour savoir si leur bien est concerné par cette surtaxe et à quel taux. Il existe cependant des situations permettant un dégrèvement de cette majoration, notamment pour les personnes contraintes de résider dans un lieu distinct de leur habitation principale pour des raisons professionnelles, ou pour des causes étrangères à leur volonté.