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Bercy annonce une hausse potentielle de la taxe foncière pour 7,4 millions de logements. Cette décision, bien que controversée, relance le débat sur l'efficacité de cet impôt.

Une récente annonce de Bercy prévoit une réévaluation des logements, impactant la taxe foncière de 7,4 millions de biens jugés « sous-taxés ». Cette perspective d’augmentation suscite une vive indignation parmi les partis politiques, bien qu’ils aient eux-mêmes voté des hausses d’impôts sur le travail, l’épargne et la consommation. Malgré les critiques sur l’approche de Bercy, l’impôt foncier est souvent considéré comme l’un des moins pénalisants économiquement. En effet, l’offre de terrains étant fixe, leur taxation n’aurait pas d’effet désincitatif sur l’activité économique.

La rente foncière, résultant de facteurs externes comme l’attractivité communale ou les infrastructures, représente un enrichissement légitime à faire contribuer aux politiques publiques valorisant les biens immobiliers. Taxer la détention immobilière plutôt que le travail pourrait s’avérer bénéfique pour le pays. De plus, contrairement aux droits de mutation, qui ont augmenté en 2025 dans certains départements, la taxe foncière n’entrave pas l’acquisition de biens.

Cependant, cette mise à jour des données met en lumière l’absurdité du calcul actuel de la taxe foncière. Elle prend en compte non seulement le terrain, mais aussi la construction et les équipements des logements. Ainsi, améliorer un bien ou construire de nouveaux logements entraîne une augmentation de la taxe, ce qui crée une désincitation néfaste et aggrave la crise du logement. Ces règles, qui intègrent des éléments comme la présence d’un ascenseur ou d’une baignoire, rendent cette taxation difficilement acceptable pour les propriétaires.