
La taxe foncière pourrait connaître une augmentation significative dès 2026 pour plus de 7 millions de propriétés. Le gouvernement a en effet annoncé une « fiabilisation nationale du mode de calcul », déjà initiée dans plusieurs départements, qui devrait se traduire par une hausse moyenne de 63 euros par bien immobilier. Cette réforme suscite des interrogations chez de nombreux propriétaires quant à l’impact sur leur budget.
Mais comment la taxe foncière est-elle précisément calculée ? Ce montant résulte de la multiplication de deux facteurs principaux : le taux d’imposition et la valeur locative cadastrale. Le taux d’imposition est voté par les communes et les collectivités territoriales, ce qui explique sa grande variabilité d’une localité à l’autre, pouvant aller de 1 % à 90 %.
La valeur locative cadastrale, quant à elle, représente un loyer annuel fictif, réduit de moitié pour tenir compte des frais liés à la propriété. Son calcul est complexe et intègre plusieurs critères. On prend en compte le loyer au mètre carré de référence, déterminé dans les années 1970 et revalorisé annuellement en fonction de l’inflation. La catégorie du logement, allant de « très luxueux » à « très médiocre », est également déterminante, se basant sur l’architecture, la qualité de construction et les équipements disponibles (eau courante, électricité, ascenseur).
L’entretien du bien est aussi un facteur clé, évaluant l’état général de la construction, de « bon » (aucune réparation nécessaire) à « mauvais » (nécessitant de grosses réparations). La localisation du logement dans la commune, ses avantages ou nuisances, ainsi que l’étage et la présence d’un ascenseur, influencent également le calcul. Par exemple, les appartements situés en étages supérieurs sont plus taxés s’il y a un ascenseur, et moins s’il n’y en a pas, à partir de certains seuils. Enfin, les « équipements de confort » sont pris en compte, ajoutant des mètres carrés additionnels pour chaque prestation.








