Le député de La France insoumise, Sébastien Delogu, a récemment fait l’objet d’une controverse suite à la publication sur Instagram d’un nouveau tatouage. Ce dernier représente une carte de la Palestine s’étendant du Jourdain à la mer, une illustration qui, de facto, omet l’existence d’Israël.
Ce n’est pas la première fois que l’élu LFI se retrouve au cœur d’une polémique liée au conflit israélo-palestinien. En mai 2024, il avait déjà été exclu de l’Hémicycle pour quinze jours après avoir brandi un drapeau palestinien. Le 14 août dernier, il a de nouveau attiré l’attention en dévoilant sur Instagram, via une story éphémère, son nouveau tatouage. La carte de la Palestine, qui efface les frontières israéliennes, est accompagnée d’une phrase écrite en arabe.
Cette représentation a rapidement suscité de vives réactions et a enflammé les réseaux sociaux. Le journaliste Frédéric Haziza a notamment réagi sur Twitter, dénonçant le tatouage de Sébastien Delogu comme une carte de la Palestine « de la mer au Jourdain qui englobe Israël ». Il a interprété cette démarche comme une volonté du député de faire de « la destruction d’Israël et du génocide de sa population juive son thème de campagne pour les municipales à Marseille ».
Face à l’ampleur de la polémique, Sébastien Delogu a reposté sur son profil des messages de haine qu’il avait reçus et a qualifié Frédéric Haziza de « lâche ». Interrogé par La Provence, le député des Bouches-du-Rhône a expliqué que l’inscription en arabe était une citation de l’ouvrage « L’Exil recommencé » (2021) de l’auteur palestinien Mahmoud Darwich. Il a déclaré avoir gravé sur sa peau : « Comment guérir de l’amour de la Tunisie qui coule en nous ? » et avoir inclus la Palestine « entre ces mots » car l’auteur est palestinien. Cependant, l’élu n’a pas fourni d’explication concernant l’absence d’Israël sur le tracé de son tatouage.
