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Trois Américains ont été tués à Palmyre, en Syrie, lors d'une attaque terroriste. Cet événement, le premier depuis l'arrivée d'Ahmed al-Charaa, relance la question de la menace de l'État islamique et a déclenché une opération antiterroriste conjointe.

Trois Américains ont été tués samedi dernier à Palmyre, en Syrie, lors d’une attaque perpétrée par un assaillant qui a ciblé un convoi conjoint des forces américaines et syriennes. Cet événement marque une escalade significative de la menace terroriste dans la région, pour la première fois depuis l’accession au pouvoir d’Ahmed al-Charaa en janvier 2025. L’assaillant a été abattu après son attaque. Bien que Daech n’ait pas revendiqué l’acte, Donald Trump a immédiatement désigné le groupe terroriste comme responsable, déclenchant une opération d’envergure contre les cellules dormantes de l’État Islamique dans la zone.

Cette attaque survient dans un contexte de menaces persistantes de l’État islamique en Syrie, malgré une présence plus diffuse. Le même jour, une embuscade distincte à Maaret al-Noomane, dans la province d’Idlib, a coûté la vie à quatre membres des forces de sécurité syriennes, une attaque revendiquée par une organisation islamiste. Ces incidents soulignent la fragilité de la sécurité dans le pays et la capacité de résilience des groupes extrémistes.

La Syrie n’avait pas connu d’attentat majeur depuis l’attaque du 22 juin dernier contre l’église Mar Elias de Damas, qui avait causé 25 morts et 63 blessés. Cet attentat avait été revendiqué par les djihadistes de Saraya Ansar al-Sunnah, mais le ministère syrien de l’Intérieur l’avait attribué à l’État islamique. L’attaque de Palmyre et l’embuscade d’Idlib confirment la nécessité d’une vigilance accrue et d’une coopération antiterroriste renforcée pour contrer les braises encore incandescentes de l’État islamique en Syrie.