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À quelques jours du sommet Trump-Poutine en Alaska, le vice-président américain JD Vance a annoncé des efforts pour inclure Volodymyr Zelensky dans les discussions, malgré des incertitudes sur sa participation. Les États-Unis visent une rencontre tripartite pour la paix en Ukraine.

À quelques jours du sommet très attendu entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska, le vice-président américain JD Vance a annoncé que les États-Unis travaillaient activement à l’organisation d’une rencontre tripartite incluant Volodymyr Zelensky. Cette déclaration intervient alors que les alliés européens de l’Ukraine insistent pour que le président ukrainien participe aux négociations américano-russes. JD Vance a affirmé sur Fox News que Donald Trump avait réussi à convaincre Vladimir Poutine de ne pas exclure une rencontre avec le dirigeant ukrainien, levant ainsi un «blocage important» dans les discussions.

L’administration américaine se concentre désormais sur la logistique pour permettre aux trois dirigeants de «s’asseoir et discuter de la fin de ce conflit» en Ukraine. Tandis que le sommet en Alaska est prévu pour le 15 août, l’absence initiale de Volodymyr Zelensky a poussé l’Ukraine à solliciter une approche commune de ses alliés européens, notamment la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, également écartés des pourparlers directs. Une réunion extraordinaire en visioconférence entre les ministres des Affaires étrangères de l’UE et leur homologue ukrainien est d’ailleurs programmée pour le 11 août.

L’ambassadeur des États-Unis auprès de l’OTAN, Matthew Whitaker, a également évoqué la possibilité de la présence de Volodymyr Zelensky au sommet. Interrogé par CNN, il a souligné qu’«il ne peut assurément pas y avoir d’accord si toutes les parties impliquées n’y ont pas souscrit» et que la «priorité absolue c’est de parvenir à la fin de la guerre». Toutefois, il a précisé que la décision finale reviendrait à Donald Trump, ajoutant qu’«aucune décision n’a été prise» concernant l’invitation de Zelensky. Le président américain décidera s’il estime que la présence de Zelensky est le meilleur scénario pour avancer vers une résolution du conflit.