
Malgré la levée de la menace de fermeture immédiate, le gouvernement français maintient une **pression accrue** sur le géant chinois Shein. Vendredi soir, la plateforme a évité la suspension administrative en fermant temporairement sa « marketplace », qui permettait la vente de produits tiers. Cette décision fait suite à des accusations de commercialisation de « produits illicites », incluant des contenus pédopornographiques, des armes blanches et des médicaments.
Cependant, Shein est loin d’être tiré d’affaire. Le Premier ministre a confirmé le « maintien des procédures judiciaires aux fins d’obtenir la suspension de la plateforme Shein ». Un communiqué interministériel, signé par cinq ministres, a également souligné que « Shein restera sous surveillance rapprochée des services de l’État ». Cette fermeté vise à garantir que le site respecte pleinement la législation française et européenne.
Roland Lescure, ministre de l’Économie, a réfuté tout renoncement du gouvernement, affirmant que « l’arsenal continue de se déployer, nous serons sans merci ». Cette déclaration illustre la volonté de l’exécutif de ne pas relâcher la vigilance. L’objectif est de s’assurer que Shein ne propose plus de produits contraires à la loi et de garantir une concurrence équitable pour les acteurs économiques respectueux des régulations en vigueur.
Les procédures judiciaires en cours et l’engagement d’une **surveillance constante** démontrent la détermination des autorités françaises à encadrer strictement les pratiques des plateformes de commerce en ligne, notamment celles qui opèrent à l’échelle internationale. Cette affaire Shein pourrait ainsi marquer un tournant dans la régulation du e-commerce.






