
Le gouvernement français a récemment intensifié ses critiques envers la plateforme de commerce en ligne Shein, annonçant des mesures fortes suite à la découverte de produits illicites. L’Arcom a été saisie et le procureur informé après la mise en vente de poupées à caractère pédopornographique. Par ailleurs, le parquet de Paris a ouvert quatre enquêtes sur les pratiques de Shein et d’autres plateformes.
La situation s’est aggravée avec la découverte d’armes de catégorie A sur le site, poussant le gouvernement à exiger leur retrait sous 48 heures. En cas de non-conformité, une réquisition numérique pourrait être ordonnée, menant à la suspension du site Shein en France.
Face à ces infractions jugées systématiques et répétées, le ministre de l’Intérieur a saisi la justice pour demander le blocage pur et simple du site. Cette démarche vise à faire cesser les « graves dommages à l’ordre public » causés par les manquements de Shein. La Commission européenne a également été alertée afin d’enquêter sur les pratiques du géant de la fast-fashion.
Shein, de son côté, a affirmé prendre acte de la décision gouvernementale, insistant sur la sécurité de ses clients et l’intégrité de sa marketplace comme priorités absolues. Des députés dénoncent depuis plusieurs mois les dérives de la plateforme, notamment en matière de promotion de la fast-fashion et de non-conformité des produits importés.








