
Un puissant séisme de magnitude 6,5 a secoué les Antilles lundi matin, sans provoquer de dégâts majeurs ni de victimes. L’Institut d’études géologiques américain (USGS) a localisé l’épicentre à environ 162 kilomètres à l’est de l’île guadeloupéenne de la Désirade, à une profondeur de dix kilomètres. La secousse principale, survenue à 08h38 heure locale (13h38 à Paris), a été suivie de plusieurs répliques, notamment une de magnitude 6 et une autre de 5,4 dans la même zone.
L’université des Indes occidentales, une référence dans la région, a de son côté enregistré une première secousse d’une magnitude légèrement supérieure, à 6,7, situant l’épicentre plus à l’est, à 222 kilomètres de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe. Les tremblements ont été clairement ressentis en Guadeloupe et en Martinique, ainsi que dans d’autres îles des Caraïbes. Malgré l’intensité de l’événement, les autorités locales n’ont signalé aucun dégât matériel ni blessé, ce qui est un soulagement pour les habitants.
Une alerte au tsunami a été brièvement déclenchée après la première secousse, mais a rapidement été levée, confirmant l’absence de danger imminent pour les zones côtières. Cependant, par mesure de précaution, plusieurs bâtiments ont été évacués à Fort-de-France, en Martinique, témoignant de la vigilance des services de sécurité face à ce type d’événement naturel. Ces précautions ont permis d’assurer la sécurité des populations sans créer de panique.
La région des Caraïbes est fréquemment sujette à l’activité sismique. Les habitants sont habitués à ressentir des secousses de manière régulière. L’histoire récente de la région a été marquée par des événements tragiques, comme le séisme de magnitude 7 qui a dévasté Haïti en janvier 2010, faisant plus de 200 000 morts et causant des destructions massives, notamment à Port-au-Prince. Cet événement douloureux souligne l’importance des systèmes de surveillance et de prévention mis en place.






