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Après le vol des joyaux de la Couronne au Louvre, le débat sur la sécurité du musée s'intensifie. Des solutions sont envisagées pour combler les failles, incluant des investissements dans la surveillance et les technologies.

Une semaine après le spectaculaire cambriolage au musée du Louvre, qui a vu la dérobation des joyaux de la Couronne par quatre malfaiteurs – dont deux ont été placés en garde à vue –, le débat autour de la sécurité du musée est plus intense que jamais. Le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a rapidement écarté l’idée d’installer un commissariat au sein même du Louvre, avancée par la présidente-directrice Laurence des Cars. Selon lui, la rapidité d’intervention des forces de l’ordre, présentes à proximité immédiate, rendait une telle mesure superflue. « Le commissariat actuel est juste à côté du Louvre. Dès qu’il y a eu l’alerte, en trois minutes, les policiers étaient là », a-t-il déclaré.

Les réflexions s’intensifient pour trouver des solutions visant à renforcer la sécurité de l’institution culturelle. La Cour des comptes, dans un rapport attendu en décembre, a déjà pointé du doigt le fait que le musée n’avait pas « parvenu à rattraper son retard dans le déploiement d’équipements destinés à assurer la protection des œuvres ». Ce constat met en lumière des failles de sécurité qui nécessitent une réponse rapide et efficace.

Parmi les pistes évoquées pour améliorer la protection des collections, on retrouve l’optimisation des systèmes de surveillance et l’intégration de technologies avancées. Des investigations approfondies sont menées pour déterminer les responsabilités et éviter qu’un tel événement ne se reproduise. Le projet de rénovation « Louvre Nouvelle Renaissance », initié par Emmanuel Macron, prévoit d’allouer 80 millions d’euros spécifiquement à la sécurité, notamment pour l’installation d’un système de surveillance sur l’ensemble de la façade du musée. Cette initiative vise à renforcer le patrimoine et à restaurer la confiance du public.