Sarah Knafo, la figure montante du parti Reconquête et compagne d’Éric Zemmour, déjoue les pronostics d’une traversée du désert post-législatives de juin 2024. Son omniprésence médiatique et son influence croissante la positionnent comme une personnalité politique incontournable. Elle a réussi à sortir son parti de l’ornière, défiant les attentes de nombreux observateurs.
Son visage s’affiche partout : à la une du magazine JDNews, dernière publication de la galaxie Bolloré, où elle cible l’audiovisuel public, notamment France Télévisions et France Inter, les accusant de « détourner votre argent ». Cette attaque virulente s’inscrit dans une série d’interventions médiatiques qui témoignent de son ambition dévorante. Il y a quelques semaines, début octobre, elle faisait déjà la couverture d’un hors-série de Valeurs actuelles, un numéro spécial de 68 pages détaillant son parcours et ses idées, un véritable succès en kiosque.
Ce phénomène commercial se transforme en information politique majeure, comme le souligne Tugdual Denis, le patron de la rédaction de Valeurs actuelles, qui a dû annoncer une réimpression du numéro face à l’engouement. À 32 ans, Sarah Knafo cumule les fonctions de vice-présidente de Reconquête et de députée européenne depuis dix-huit mois, marquant ainsi une ascension fulgurante sur la scène politique française. Son intelligence est souvent saluée par ses partisans, qui la voient même comme une future présidente en cas d’union des droites.
Malgré les critiques et les interrogations sur ses ressources, certains n’hésitent pas à la comparer à un « cheval de Troie de Trump », l’interrogeant sur ses liens avec des entités américaines comme l’Heritage Foundation. Ces débats ne font que renforcer son statut de personnalité polarisante et son influence grandissante dans le paysage médiatique et politique. Son dynamisme et sa capacité à capter l’attention des médias et du public confirment son rôle central au sein de Reconquête.
