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La fiscalité des revenus locatifs évolue. Découvrez comment optimiser vos choix fiscaux pour 2024, entre régime microfoncier et réel, et maximiser vos avantages.

La fiscalité des revenus locatifs est un sujet complexe et en constante évolution, ayant connu de nombreux rebondissements ces derniers mois. Pour les propriétaires, il est essentiel de maîtriser ces changements afin d’optimiser leur déclaration et de faire les choix fiscaux les plus judicieux.

Pour l’année 2024, les propriétaires de logements loués vides ne devraient pas voir de modifications majeures. Si vos revenus locatifs bruts ne dépassent pas 15 000 euros par an, vous relevez par défaut du régime microfoncier. Ce régime simplifié permet de bénéficier d’un abattement forfaitaire de 30 % sur les loyers bruts, une fois que ces derniers sont déclarés sur le formulaire n° 2042 de votre déclaration de revenus. C’est une option particulièrement avantageuse pour les petites locations, car elle réduit le montant imposable sans avoir à justifier des charges. Cependant, certains dispositifs, comme Borloo, Robien ou Loc’Avantages, excluent automatiquement de ce régime, même si les loyers sont inférieurs à 15 000 euros.

Au-delà de ce seuil de 15 000 euros de loyers annuels, ou si vous êtes concerné par l’un des dispositifs d’exclusion, vous basculez automatiquement sous le régime réel. Ce régime, bien que plus complexe, peut s’avérer plus intéressant pour les propriétaires ayant des charges importantes. Il permet de déduire l’ensemble des charges réelles liées à la gestion de la propriété (intérêts d’emprunt, travaux, taxe foncière, frais de gestion, etc.) de vos revenus locatifs. Le choix entre le microfoncier et le régime réel doit être mûrement réfléchi et dépend de votre situation spécifique et du montant de vos charges. Il est recommandé de bien évaluer l’ensemble de vos dépenses pour déterminer l’option la plus profitable et ainsi optimiser votre fiscalité immobilière.