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Le trafic TGV Sud-Est a repris après des actes de vandalisme. 50 000 voyageurs impactés. Le ministre des transports annonce des remboursements et une réflexion sur la sécurité du réseau.

Le trafic des trains sur la ligne à grande vitesse Sud-Est a repris progressivement lundi en fin d’après-midi, après de fortes perturbations dues à des actes de vandalisme. Le ministre des transports, Philippe Tabarot, a annoncé une « circulation à peu près normale à partir de 21 heures et une circulation totalement normale demain matin ».

Depuis 6 heures du matin, la ligne TGV Sud-Est était fortement impactée, avec de nombreuses liaisons supprimées et des retards importants, notamment entre Lyon et Avignon. Des TGV reliant Paris à Marseille, Montpellier ou Nice ont été annulés, tandis que des trains en provenance du sud-est accusaient jusqu’à cinq heures de retard en direction de Paris, Lyon et Strasbourg.

Le ministère des transports a estimé qu’une « centaine de TGV » avaient été affectés, impactant environ « 50 000 voyageurs » TGV Sud-Est, sans compter les usagers des TER. Philippe Tabarot a assuré que toutes les personnes concernées seraient remboursées par les compagnies opérant sur cet axe : SNCF Voyageurs, Trenitalia et Renfe.

Ces perturbations ont été causées par un « incendie sur des câbles de signalisation », qualifié d’« acte de vandalisme » par la SNCF. Un départ de feu sur des câbles a été découvert au sud de Valence. Un second incident, un vol de câbles caténaires, a eu lieu près de Bollène. Le ministre a souligné la nécessité de se pencher sur la vulnérabilité du réseau ferré français, un enjeu majeur compte tenu de ses 28 000 kilomètres de voies.