Donald-Trump-Lee-Jae-myung-handshake
Le président sud-coréen Lee Jae-myung rencontrera Donald Trump le 25 août. Au programme : un renforcement des liens bilatéraux, le commerce, les semi-conducteurs et les chantiers navals.

Le président sud-coréen Lee Jae-myung est attendu aux États-Unis du 24 au 26 août pour un sommet crucial avec son homologue américain Donald Trump. Cette rencontre, fixée au 25 août, marque la première entre les deux dirigeants. Elle survient après une période de troubles politiques en Corée du Sud, suite à la présidence de Yoon Suk Yeol. Les discussions viseront à renforcer les liens bilatéraux, transformant la relation en un « partenariat stratégique complet tourné vers le futur ».

L’aspect économique sera au cœur des échanges. Malgré un accord récent fixant à 15% les droits de douane américains sur les produits sud-coréens, les deux nations aborderont la coopération dans des secteurs clés tels que les semi-conducteurs, les batteries, les chantiers navals, ainsi que les technologies avancées et les minéraux essentiels. Ces discussions font suite aux déclarations de Donald Trump en juillet, où il avait évoqué d’importants investissements sud-coréens aux États-Unis, notamment 350 milliards de dollars en investissements et 100 milliards en ressources énergétiques.

La position de la Corée du Sud en tant que deuxième constructeur naval mondial constitue un atout majeur pour Séoul dans ces négociations. Un projet de revitalisation des chantiers navals américains, impliquant la Corée du Sud, est sur la table. Hanwha Ocean, un acteur majeur du secteur sud-coréen, a d’ailleurs été la première entreprise non-américaine autorisée à effectuer des maintenances sur des bâtiments de la marine américaine en 2024. Au-delà des enjeux économiques, la Corée du Sud représente également un partenaire stratégique pour Washington en Asie-Pacifique, dans un contexte de tensions croissantes dans le détroit de Taïwan.