
Le Parti socialiste (PS), sous la direction d’Olivier Faure, se retrouve de plus en plus isolé de ses alliés de gauche. Cette situation découle de sa stratégie de négociation avec le gouvernement pour obtenir des avancées, notamment lors des débats budgétaires. Les ultimatums lancés par Olivier Faure, tels que la menace d’une motion de censure, n’ont pas été suivis d’effets, suscitant des moqueries au sein même du parti et une incompréhension croissante chez les autres formations de gauche.
La position du PS sur la taxe Zucman illustre cette contradiction. Alors qu’Olivier Faure en avait fait un point central, il a finalement admis que cette taxe sur les hauts patrimoines ne serait « vraisemblablement pas votée », imputant cet échec à l’opposition de la majorité et du Rassemblement National. Cette volte-face est perçue comme un signe de sa stratégie illisible, voire contradictoire. Le refus des socialistes de voter certaines motions de censure a été interprété par La France insoumise comme une « profonde trahison », creusant un fossé entre les partis de gauche.
En dépit des divisions internes et des critiques de ses partenaires, le Parti socialiste maintient l’ambition d’être un moteur pour l’union de la gauche en vue de 2027. Olivier Faure espère une « grande remise à plat » pour le programme du PS et a affirmé la nécessité d’une candidature commune de la gauche pour l’élection présidentielle. Cependant, cette aspiration est mise à l’épreuve par les dynamiques actuelles, où d’autres forces comme Europe Écologie Les Verts gagnent du terrain au niveau local. La capacité du PS à rassembler la gauche pour les élections municipales de 2026 sera cruciale pour la crédibilité de sa stratégie présidentielle en 2027.






