Malgré un système de protection sociale reconnu et un taux d’épargne élevé en Europe, seuls 18% des Français déclarent se sentir bien protégés face aux imprévus de la vie en 2024. Ce chiffre, issu de l’Observatoire de la protection (Aéma Groupe et Ifop), souligne une perception d’insécurité persistante.
La santé physique constitue la principale source de stress pour les ménages et leurs proches. Cependant, la santé mentale cristallise les inquiétudes chez les 18-25 ans, un phénomène dont la prise en charge est devenue une priorité nationale pour 2025 en France. La Fondation FondaMental et Santé publique France soulignent une augmentation alarmante des troubles anxio-dépressifs et de l’utilisation des soins en santé mentale chez les jeunes, exacerbée par la pandémie de COVID-19.
Le vieillissement, incluant le décès, la dépendance et la perte d’autonomie, préoccupe également près de 6 personnes sur 10. Cette inquiétude est d’autant plus forte que 68% des Français se disent insatisfaits de la prise en charge du grand âge et de la dépendance. Le maintien du pouvoir d’achat reste par ailleurs une préoccupation majeure, voire la première pour 40% des Français. Bien que des signes d’accalmie puissent apparaître, une grande inquiétude persiste, notamment en raison de la perception d’une augmentation des dépenses contraintes.
Dans ce contexte, il est crucial pour les ménages de faire le point sur leurs contrats de protection et d’assurance pour s’assurer qu’ils sont en adéquation avec leurs besoins et leur budget, en tenant compte des évolutions des préoccupations comme la santé mentale des jeunes et le coût de la dépendance.
