
Vladimir Poutine aborde l’année 2025 en position de force, un sentiment qu’il a exprimé lors de sa conférence de presse annuelle. Le chef du Kremlin, au pouvoir depuis un quart de siècle, se dit conforté par le retour potentiel de Donald Trump à la Maison Blanche et par les avancées perçues en Ukraine. Il est convaincu d’atteindre ses objectifs, que ce soit par la diplomatie ou par la force.
Du point de vue russe, le pouvoir n’a jamais semblé aussi assuré de sa capacité à atteindre ses buts depuis l’invasion de l’Ukraine. Poutine a d’ailleurs réaffirmé que les objectifs en Ukraine seront « sans aucun doute » atteints, et que la Russie « libérera ses territoires historiques ». Ce message, répété depuis des mois, est un pilier de la communication du Kremlin. La conférence de presse annuelle est une plateforme majeure pour le président, où il répond aux questions des journalistes et des citoyens.
Le contexte géopolitique actuel, notamment l’influence de l’ancien président américain Donald Trump, semble renforcer la confiance de la Russie. Les observateurs s’interrogent sur les implications de cette situation pour l’Europe et les relations internationales. Des voix s’élèvent pour des mesures plus fermes à l’égard des alliés de la Russie, tels que l’Inde et la Chine, perçus comme des facilitateurs de la menace future. D’autres suggèrent de privilégier la production d’armes européennes et de ne pas céder à la peur d’un conflit avec la Russie.
Malgré les tensions, Poutine se montre déterminé à poursuivre sa politique, affirmant que la Russie atteindra ses objectifs, quels que soient les moyens. Cette posture ferme marque une année 2025 que le Kremlin considère comme un succès stratégique.







