french-parliament-debate-3
Le Premier ministre a personnellement pris la parole à l'Assemblée pour l'ouverture des débats sur le Projet de Loi de Finances, appelant les députés à l'unité et au compromis pour ne pas "compromettre l'avenir" de la France.

Les débats sur le volet recettes du projet de loi de finances (PLF) ont débuté ce vendredi après-midi à l’Assemblée nationale. Le Premier ministre a personnellement pris la parole, une scène rare, pour appeler les députés à l’unité et à ne « pas compromettre l’avenir » de la France. Cette intervention, qui a duré plus d’un quart d’heure, visait à promouvoir une nouvelle méthode basée sur le « dialogue » afin de faire émerger des « compromis » et une « ligne de convergence » entre les différentes factions parlementaires.

Devant une assemblée où le bloc central, Les Républicains et les socialistes étaient venus en nombre, le Premier ministre a insisté sur l’importance du compromis, le qualifiant de « noblesse du débat démocratique ». Il a vanté une « approche nouvelle » consistant à laisser le Parlement débattre, marquant ainsi une rupture avec les pratiques de ses prédécesseurs qui laissaient généralement leurs ministres défendre les textes budgétaires.

Cette démarche vise à instaurer un climat de discussion constructif autour du budget de l’État, malgré l’absence remarquée des députés du Rassemblement national. L’objectif est de s’assurer que les décisions financières prises aujourd’hui ne pénaliseront pas les générations futures. Le gouvernement cherche à obtenir un consensus large pour l’adoption de ce texte crucial, dans un contexte économique et social tendu. L’appel au dialogue et au compromis souligne la volonté de l’exécutif de rassembler au-delà des clivages politiques pour des enjeux nationaux majeurs.