L’investissement dans les entreprises non cotées en Bourse, autrefois l’apanage des institutions, est désormais à la portée des particuliers, séduisant un public croissant grâce à une meilleure accessibilité. Cependant, la fiscalité des placements varie considérablement selon le support choisi, qu’il s’agisse de FCPI, FCPR, ou de l’assurance-vie, rendant crucial le décryptage des différentes options.
Les Fonds d’Investissement de Proximité (FIP) et les Fonds Communs de Placement dans l’Innovation (FCPI) ont longtemps été les véhicules privilégiés pour les particuliers souhaitant soutenir les PME régionales ou les entreprises innovantes. Ces fonds offrent un avantage fiscal initial notable sous forme de réduction d’impôt sur le revenu. Pour les versements réalisés en 2024, le taux de cette réduction est de 18%. Il peut même atteindre 30% pour les FIP spécifiquement investis en Corse et Outre-mer.
Les plafonds de versement pour bénéficier de ces avantages fiscaux sont fixés à 12 000 euros pour une personne seule et à 24 000 euros pour les couples mariés ou pacsés, pour chaque catégorie de fonds. Au-delà de ces montants, l’investissement reste possible mais ne donne plus droit à la réduction d’impôt. Comprendre ces mécanismes est essentiel pour optimiser ses placements et bénéficier pleinement des incitations fiscales offertes par l’État pour le financement de l’économie réelle.
