
Deux ventes sur offres majeures clôturées les 11 et 16 décembre ont permis aux collectionneurs de timbres de découvrir des pièces rares et d’exception. Ces événements, organisés par la maison parisienne Behr et La Postale philatélie, ont mis en lumière la richesse du patrimoine philatélique mondial, avec des cotes atteignant des sommes considérables.
La vente de Behr, avec plus de 2 700 lots, a notamment présenté des « classiques » de France comme un bloc de quatre Cérès de 15 centimes vert à 120 000 euros, et un 1 franc carmin à 37 500 euros. Une pièce unique, un bloc de huit 10 centimes bistre de 1851 avec un tête-bêche, a été proposée à 65 000 euros. Parmi les curiosités, une lettre de 1849 affranchie du premier timbre de France et oblitérée le 1er janvier, a démarré à 27 500 euros. Les affranchissements multicolores « Napoléon III » et des timbres rares de l’émission de « Bordeaux » ont également attiré l’attention, avec des prix avoisinant les 120 000 euros pour un timbre coupé unique.
Les timbres modernes n’étaient pas en reste, avec des feuilles complètes de variétés recherchées par les philatélistes, telles qu’un 20 francs « Pont du Gard » en feuille de 50 pour 20 000 euros, ou un timbre de poste aérienne de 50 francs « burelé » en feuille de 25 pour 25 000 euros. Les ex-colonies françaises, Monaco et le reste du monde ont aussi offert leur lot de raretés, comme un timbre du Maroc avec une erreur de couleur à 10 000 euros, ou un bloc de douze 2 pence bleu de Grande-Bretagne de 1840 estimé à 350 000 euros.
La Postale philatélie a également proposé des pièces remarquables, dont un bloc de quatre 15 centimes vert foncé « Cérès » à 95 000 euros, et un exemplaire du 1 franc vermillon vif à 120 000 euros. Des courriers historiques de la guerre franco-prussienne de 1870-1871, transportés par ballons montés ou « boules de Moulins », ont offert des opportunités d’acquisition uniques pour des budgets plus modestes, à partir de quelques centaines d’euros. Une mention spéciale pour les épreuves d’artistes signées par des graveurs renommés, disponibles pour des dizaines d’euros seulement.
Enfin, la vente Yvert et Tellier du 12 décembre a clos cette série d’événements avec des collections de France, Monaco et Hongkong, proposant des ensembles et des vracs à des prix accessibles, confirmant ainsi l’engouement durable pour la philatélie.






