
Le Plan d’Épargne Retraite (PER), créé il y a quatre ans, a déjà séduit de nombreux Français, totalisant plus de 100 milliards d’euros d’encours. Son principal atout réside dans la déduction fiscale des versements : chaque euro investi réduit le revenu imposable, dans une limite de 10% des revenus professionnels et dans le respect des plafonds établis. Cette carotte fiscale est le deuxième moteur d’adhésion au PER, juste derrière la préoccupation légitime concernant le niveau futur des pensions de retraite, selon le baromètre Épargne et Immobilier BPCE-Audirep de février 2023.
Cependant, il est crucial de ne pas se laisser aveugler par cet avantage initial. Une bonne compréhension des **implications fiscales à la sortie du PER** est indispensable. Ce que le fisc accorde en déduction à l’entrée peut être repris, parfois de manière inattendue, lors de la récupération des fonds. Nombre d’épargnants ignorent les conséquences fiscales de leurs choix au moment du dénouement de leur PER, ce qui peut mener à de mauvaises surprises. La fiscalité du PER est attractive, mais elle varie considérablement en fonction des options de versement et surtout de sortie que choisit l’épargnant. Il est donc impératif de se renseigner en amont pour éviter une **facture fiscale salée**, comme l’a malheureusement expérimenté une épargnante, alertant ainsi le médiateur de l’Autorité compétente.