
Depuis le début de l’année, les petites et moyennes capitalisations ont opéré un retour en force, marquant une hausse significative. Le CAC Mid & Small affiche une progression de 9,3 %, soit le double de celle du CAC 40 sur la même période. Cet regain d’intérêt pour les « smidcaps », longtemps boudées par les investisseurs, suggère une opportunité potentielle, du moins en termes de dynamique de marché. Il est donc pertinent de se pencher à nouveau sur ces valeurs souvent sous-estimées, qui offrent des perspectives de croissance intéressantes dans le contexte actuel.
L’enveloppe fiscale dédiée à ces actifs, le PEA-PME, se positionne comme un complément judicieux au PEA traditionnel. Il est recommandé d’envisager le PEA-PME une fois que le plafond de versement de votre PEA (fixé à 150 000 €) a été atteint. Le PEA classique a l’avantage de pouvoir également accueillir des valeurs éligibles au PEA-PME, offrant une flexibilité appréciable aux investisseurs.
La loi dite « Attractivité », mise en œuvre en juin 2024, a considérablement élargi l’éventail des titres éligibles au PEA-PME. Le nombre d’actions accessibles a été multiplié par 3,5, portant le total à plus de 1 300 valeurs. Ces titres proviennent de diverses bourses européennes, incluant Paris, Oslo, Milan et Amsterdam. Cette expansion offre une plus grande diversité aux investisseurs souhaitant dynamiser leur portefeuille via le PEA-PME. En plus des actions, il est également possible d’y loger des fonds spécifiquement labellisés PEA-PME. Cependant, à l’heure actuelle, il n’existe pas d’ETF (Exchange Traded Funds) éligibles au PEA-PME, la demande du marché n’ayant pas encore incité les émetteurs à développer de tels produits.