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Patrick Mignola assure que l'agenda des réformes de la rentrée reste actif, avec l'emploi des seniors, la lutte contre la fraude et l'autonomie de la Corse en ligne de mire. L'effort budgétaire de 43 milliards d'euros pour 2026 est « négociable ».

Le ministre Patrick Mignola a affirmé que l’agenda des réformes de la rentrée ne serait « pas menacé par l’inactivité », malgré les défis économiques actuels. Il a détaillé au Figaro les priorités politiques à venir, notamment l’emploi des seniors, la lutte contre la fraude et l’autonomie de la Corse. Le ministre a souligné que l’effort budgétaire de 43 milliards d’euros prévu pour 2026, potentiellement source de controverse, reste « négociable » .

À l’approche des débats budgétaires, Patrick Mignola, également vice-président du MoDem, a lancé un appel aux oppositions pour éviter de « replonger le pays dans l’instabilité économique » en cas de motion de censure. Il a exhorté les partis, y compris les Républicains et les socialistes, à privilégier « l’intérêt du pays devant les calculs des partis » .

Interrogé sur l’accord douanier entre les États-Unis et l’Union européenne, le ministre a exprimé ses réserves, estimant qu’il était déséquilibré à 10 % et « plus encore » à 15 %, portant préjudice aux intérêts européens à court terme et américains à moyen terme .

Concernant la loi Duplomb, qui a suscité une pétition de plus de 2 millions de signatures, le gouvernement s’est dit « à la disposition de l’Assemblée nationale » pour un débat à la rentrée. Toutefois, il a précisé que ce débat se ferait sans vote, l’objectif étant de « rassurer et convaincre les Français » sur le bien-fondé de cette loi, qui vise à « lever les contraintes au métier d’agriculteur » . L’Assemblée nationale pourrait inscrire ces discussions à son agenda après le 22 septembre, date de reprise de ses travaux .