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Découvrez comment plusieurs pays européens, dont l'Irlande, la Grèce, la Hongrie, l'Italie et l'Espagne, facilitent l'acquisition d'un second passeport par filiation, offrant de multiples avantages aux descendants.

De nombreuses nations européennes offrent à leurs descendants la possibilité de revendiquer la citoyenneté par filiation, parfois sur plusieurs générations. Pour les Français, obtenir une double nationalité, notamment européenne, présente des avantages non négligeables : un accès simplifié au marché du travail, une protection consulaire renforcée, une optimisation patrimoniale et des avantages fiscaux. Contrairement à la naturalisation qui exige souvent des années de résidence et des examens, la filiation repose sur un droit existant transmis par la lignée familiale, ce qui peut simplifier grandement le processus.

L’Irlande est reconnue pour sa « granny rule » qui permet à toute personne ayant un grand-parent né sur l’île d’obtenir la nationalité via le Foreign Births Register. La transmission ne s’étend pas automatiquement aux arrière-grands-parents ; il est nécessaire que le parent ou grand-parent intermédiaire se soit déjà enregistré comme citoyen irlandais avant la naissance du demandeur pour une revendication à ce titre.

La Grèce, fidèle à son principe de jus sanguinis (droit du sang), permet une transmission de la nationalité à ses descendants nés à l’étranger, et ce, de génération en génération, à condition que chaque génération intermédiaire ait été officiellement reconnue comme grecque avant la naissance de la suivante.

La Hongrie applique également le droit du sang. Tout enfant né d’au moins un parent hongrois acquiert automatiquement la citoyenneté. Pour les descendants plus éloignés, une procédure de naturalisation simplifiée existe depuis 2011, nécessitant la preuve d’une ascendance hongroise et une connaissance de base de la langue.

L’Italie, traditionnellement généreuse avec le droit du sang illimité, a récemment restreint cette possibilité. Depuis mars, le décret-loi n° 36 limite l’accès automatique à la citoyenneté aux descendants directs jusqu’à la deuxième génération.

L’Espagne permet la citoyenneté par ascendance si l’on est descendant d’un père, d’une mère, d’un grand-père ou d’une grand-mère originellement espagnols. La Loi sur la mémoire démocratique de 2022 étend également cette possibilité aux descendants de personnes contraintes à l’exil pour des raisons politiques ou idéologiques ayant perdu ou renoncé à leur nationalité espagnole.