À partir du 1er janvier 2026, visiter les parcs nationaux américains deviendra significativement plus cher pour les touristes internationaux. L’administration Trump a annoncé une nouvelle politique tarifaire qui augmente drastiquement les coûts d’entrée pour les non-résidents, tandis que les citoyens américains bénéficieront toujours de tarifs avantageux. Cette mesure s’inscrit dans une démarche visant à prioriser les familles américaines, selon le secrétaire à l’Intérieur, Doug Burgum.
Désormais, un abonnement annuel pour les visiteurs étrangers coûtera 250 dollars (environ 215 euros), soit plus du triple du tarif pour les résidents américains, qui reste à 80 dollars. Pour ceux qui ne prévoient de visiter qu’un seul parc, une surtaxe de 100 dollars par personne sera appliquée, en plus des frais d’entrée habituels, dans 11 des parcs les plus prisés du pays. Parmi ces sites emblématiques figurent le Grand Canyon en Arizona, Yosemite en Californie, Yellowstone au Wyoming, Zion en Utah, Glacier au Montana et les Everglades en Floride.
Doug Burgum a justifié ces augmentations en déclarant que « ces mesures garantissent aux contribuables américains, qui financent déjà le réseau des parcs nationaux, un accès abordable, tandis que les visiteurs internationaux contribuent équitablement à l’entretien et à l’amélioration de nos parcs pour les générations futures. » Cette initiative, baptisée « America-first entry fee policies », vise à réinvestir les revenus supplémentaires directement dans l’entretien des infrastructures et l’amélioration des services des parcs.
Cette décision fait suite à un décret de juillet signé par le président Donald Trump, ordonnant au National Park Service d’augmenter les frais pour les touristes internationaux. Par ailleurs, des journées d’entrée gratuite seront réservées exclusivement aux citoyens américains et aux résidents permanents. Les parcs nationaux américains ont accueilli un nombre record de visiteurs en 2024, avec 331 millions d’entrées, ce qui met une pression croissante sur les ressources et les infrastructures.
