
L’ouragan Melissa, l’une des tempêtes les plus intenses jamais enregistrées, a causé la mort d’au moins 28 personnes en Jamaïque, pays où il a touché terre. Le Premier ministre jamaïcain, Andrew Holness, a confirmé ce bilan provisoire le samedi 1er novembre, précisant que d’autres informations sur des victimes potentielles sont toujours en cours de vérification, laissant craindre une augmentation du nombre de décès.
Melissa a dévasté des régions entières de la Jamaïque et provoqué des inondations à Haïti et Cuba, faisant près de 60 morts au total durant sa progression dans les Caraïbes en début de semaine. À Cuba, malgré l’évacuation préventive de plus de 700 000 personnes, le gouvernement n’a signalé aucune victime pour l’instant.
Face à l’ampleur des dégâts dans l’ouest de la Jamaïque, le secrétaire général des Nations unies a souligné l’importance cruciale de l’aide internationale. Il a appelé à une mobilisation massive de ressources pour faire face aux pertes et aux dommages causés par l’ouragan. Le Fonds central pour les interventions d’urgence de l’ONU a déjà alloué 4 millions de dollars pour renforcer rapidement les opérations humanitaires sur l’île.
Les États-Unis, quant à eux, ont annoncé une aide humanitaire de 3 millions de dollars destinée aux Cubains affectés par Melissa, coordonnée avec l’Église catholique pour une distribution directe. Des équipes de secours américaines ont également été mobilisées en République dominicaine, en Jamaïque, aux Bahamas et à Haïti.
Classé en catégorie 5, la plus élevée sur l’échelle de Saffir-Simpson, l’ouragan Melissa a frappé la Jamaïque avec des vents avoisinant les 300 km/h, devenant le plus puissant à toucher terre dans la région en quatre-vingt-dix ans. Le changement climatique est identifié comme un facteur ayant rendu cet événement encore plus destructeur, augmentant sa probabilité et son intensité.






