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Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, exprime l'espoir d'une libération rapide des otages à Gaza et envoie des négociateurs en Égypte. Il fait face à la pression de son gouvernement.

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a exprimé l’espoir de voir tous les otages retenus dans la bande de Gaza libérés dans les « jours à venir », idéalement avant la fin de la fête de Souccot. Il a souligné que la pression militaire et diplomatique avait contraint le Hamas à accepter la libération des personnes enlevées lors de l’attaque du 7 octobre 2023. Dans ce contexte, Netanyahou a dépêché des négociateurs en Égypte pour finaliser les « détails techniques » des discussions.

Selon des sources égyptiennes, des négociations indirectes entre Israël et le Hamas devraient se tenir au Caire ce dimanche et lundi. Parallèlement, Benyamin Netanyahou a réitéré sa promesse de désarmer le Hamas, que ce soit par le biais du plan du président américain ou par des moyens militaires. Cette position intervient alors que le Hamas s’est dit prêt à des négociations immédiates pour la libération des otages et la fin du conflit, réclamant toutefois des discussions supplémentaires sur les détails du plan de paix américain.

Le mouvement islamiste, sous forte pression internationale, a renoncé à son exigence de libérer les otages israéliens en plusieurs étapes, bien que le retrait militaire de Tsahal de l’enclave palestinienne reste une question vague. Le Hamas stipule que l’échange entre captifs israéliens et prisonniers palestiniens nécessitera « des conditions nécessaires sur le terrain ». Le « plan Trump » exige la libération de « tous les otages » par le Hamas 72 heures après l’acceptation israélienne.

Netanyahou fait face à une pression considérable de la part de ses ministres d’extrême droite. Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, a menacé de retirer son parti du gouvernement si le Hamas persiste après la libération des otages, refusant une « défaite nationale ». Le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, a qualifié la décision d’arrêter l’opération à Gaza pour des négociations de « grave erreur », craignant une perte de temps et une érosion de la position israélienne, compromettant l’objectif d’éliminer le Hamas et de démilitariser Gaza.