L’Assemblée générale des Nations unies a récemment adopté une « déclaration de New York » majeure, marquant un pas important vers la création d’un État palestinien. Malgré la vive opposition d’Israël et des États-Unis, le texte a été massivement soutenu par 142 des 193 États membres, avec seulement 10 voix contre et 12 abstentions. Ce vote intervient alors que le conflit à Gaza, initié par les attaques du Hamas le 7 octobre 2023, approche de son deuxième anniversaire. La déclaration vise à établir une feuille de route diplomatique pour les nations, dont la France, qui envisagent de reconnaître l’État palestinien.
Le président Emmanuel Macron a souligné l’importance de cette initiative, déclarant qu’« ensemble, c’est un chemin irréversible vers la paix que nous traçons ». Ce document reprend les bases d’un texte précédent, adopté en juillet par 17 pays occidentaux et arabes. Il met un accent particulier sur le désarmement du Hamas et son isolement, une réponse aux préoccupations israéliennes qui considèrent la reconnaissance de la Palestine comme une « récompense » pour le mouvement islamiste. La déclaration stipule clairement que « le Hamas doit cesser d’exercer son autorité sur la bande de Gaza et remettre ses armes à l’Autorité palestinienne, avec le soutien et la collaboration de la communauté internationale, conformément à l’objectif d’un État de Palestine souverain et indépendant ».
En outre, le texte condamne fermement les « attaques perpétrées le 7-Octobre par le Hamas contre des civils » et exige la libération immédiate de tous les otages encore détenus à Gaza. Cette position réaffirme la nécessité d’une solution pacifique tout en adressant les impératifs de sécurité et de justice. Le vote et la déclaration illustrent la complexité des négociations internationales et la persistance des efforts pour résoudre la question palestinienne, malgré les divisions profondes au sein de la communauté mondiale.
