
Sonia Backès, la présidente loyaliste de la Province Sud de la Nouvelle-Calédonie, a réagi sur Facebook suite à la signature de l’accord, soulignant qu’il permet de « sortir la Calédonie de la spirale de la violence, des incertitudes et de la destruction ».
Elle a précisé les points clés de cet accord : le maintien de la Nouvelle-Calédonie au sein de la France, l’absence de futurs référendums d’autodétermination, la réouverture du corps électoral, un rééquilibrage du Congrès en faveur de la Province Sud, et la conservation par l’État des compétences régaliennes telles que la justice, la défense, la sécurité et la monnaie. L’accord prévoit également un renforcement des pouvoirs des provinces.
Sonia Backès a tenu à rassurer quant aux concessions faites, insistant sur le fait que la « nationalité calédonienne » ne signifie pas l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie. Elle a expliqué que cette citoyenneté locale, spécifique à la Nouvelle-Calédonie, n’altère en rien l’appartenance à la République française ni la nationalité française des habitants. La citoyenneté néo-calédonienne est une qualité juridique particulière au sein de la nationalité française, permettant une triple citoyenneté : néo-calédonienne, française et européenne.
La dirigeante a conclu en appelant à l’unité pour la reconstruction : « La Nouvelle-Calédonie se relèvera si tout le monde porte ensemble la volonté de tourner une page. Il ne s’agit ni d’oublier, ni de pardonner mais simplement de regarder devant et désormais, de reconstruire. »