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Le mur frontalier entre les États-Unis et le Mexique sera peint en noir pour rendre ses parois plus chaudes et dissuader l'immigration illégale, une idée de Donald Trump. Cette mesure vise à compliquer l'escalade et à renforcer la sécurité frontalière.

La secrétaire américaine à la Sécurité intérieure, Kristi Noem, a annoncé que l’intégralité du mur frontalier sud entre les États-Unis et le Mexique sera peinte en noir. Cette décision, suggérée par Donald Trump, vise à rendre les surfaces du mur plus chaudes, compliquant ainsi son escalade et décourageant l’immigration illégale. Lors d’une visite au Nouveau-Mexique, Kristi Noem a expliqué que la chaleur accrue du mur, due à la peinture noire, rendrait toute tentative de franchissement plus difficile pour les individus.

Outre son rôle de dissuasion thermique, la peinture noire contribuera également à protéger le métal du mur contre la rouille, selon Mike Banks, chef de la patrouille frontalière. Cette initiative s’inscrit dans les efforts continus de l’administration Trump pour renforcer la sécurité aux frontières. La construction du mur, pilier de la politique migratoire de Donald Trump, devrait être achevée grâce à un financement de 46 milliards de dollars (environ 40 milliards d’euros) voté cet été via le « One Big Beautiful Bill Act ».

Le déploiement de milliers de militaires le long de la frontière se poursuit, avec des zones considérées comme des bases militaires, autorisant la détention par la patrouille frontalière et le département de la Défense. Selon Kristi Noem, la construction avance à un rythme de 800 mètres de barrière par jour. Elle a également mentionné l’étude d’infrastructures flottantes pour les 3200 kilomètres de frontière le long du fleuve Rio Grande, une zone clé entre les États-Unis et le Mexique.

Cette annonce intervient dans un contexte de baisse significative des passages illégaux à la frontière sud des États-Unis. En juin, un peu plus de 6000 migrants ont été interceptés, un chiffre bien inférieur aux records quotidiens de plus de 6000 arrestations observés sous l’administration Biden. Le concept de la dissuasion par des infrastructures frontalières n’est pas nouveau et vise à rendre les passages plus difficiles et dangereux.