À l’approche des élections municipales de mars prochain, le parti présidentiel, Renaissance, s’apprête à dévoiler sa stratégie pour la conquête de l’Hôtel de Ville de Paris. Après de longs mois de tergiversations, la décision semble prise : le parti de Gabriel Attal devrait soutenir la candidature de Pierre-Yves Bournazel, un proche d’Édouard Philippe. Cette orientation marque un tournant, alors que Rachida Dati, ministre de la Culture, apparaissait comme le choix évident jusqu’à l’été dernier.
Franck Riester, dirigeant de la Commission nationale d’investiture de Renaissance, a confirmé cette décision, soulignant que le projet de Pierre-Yves Bournazel est « très aligné » avec celui du parti. Ce choix intervient malgré la position favorable de Rachida Dati dans les sondages pour ravir la mairie à la gauche. Une frange des macronistes, notamment ceux issus de la gauche, aurait exprimé des réserves quant au soutien à la ministre.
Ce dénouement met fin à plusieurs mois d’incertitude au sein de Renaissance, qui hésitait entre soutenir Dati, présenter un candidat issu de ses propres rangs ou s’allier à Bournazel. L’option retenue illustre une volonté de privilégier l’ancrage local et une figure moins clivante pour une partie de l’électorat. La campagne promet d’être serrée, avec des enjeux importants pour la majorité présidentielle dans la capitale.
