
À l’approche des élections municipales de mars 2026 à Paris, la stratégie de La France Insoumise (LFI) suscite un vif intérêt. Paul Vannier, député LFI du Val-d’Oise et figure stratégique du mouvement, entrevoit une opportunité majeure pour son parti dans la capitale. Selon les récents sondages, une liste Insoumise pourrait dépasser les 10 % des voix, seuil nécessaire pour se maintenir au second tour. Cette perspective place LFI dans une position d’arbitre crucial pour l’issue du scrutin.
Le scénario envisagé est le suivant : si LFI se maintient au second tour aux côtés des socialistes d’Emmanuel Grégoire et des écologistes de David Belliard, une absence de fusion entre ces trois listes pourrait fragmenter la gauche et offrir une voie royale à la droite, représentée par Rachida Dati, pour conquérir l’Hôtel de Ville. La décision de LFI de former ou non une alliance avec les autres partis de gauche pourrait donc déterminer la victoire ou la défaite du bloc de gauche dans son ensemble.
La France Insoumise a clairement affiché son ambition de s’ancrer localement pour les municipales de 2026, une stratégie différente de celle adoptée en 2020 où le mouvement avait préféré soutenir des listes citoyennes. Des personnalités comme Sophia Chikirou se sont déjà positionnées pour les municipales à Paris. Le parti travaille activement à la constitution de listes insoumises et à l’élaboration d’un programme axé sur des revendications sociales, écologiques et démocratiques.
Les élections municipales de 2026 à Paris sont prévues pour les 15 et 22 mars. Le mode de scrutin a été réformé, permettant de créer une dynamique sur un nom à l’échelle de la ville, ce qui rend la performance de chaque liste au premier tour d’autant plus stratégique. L’enjeu est donc de taille pour LFI, qui pourrait non seulement renforcer sa présence locale mais aussi influencer de manière décisive l’équilibre politique de la capitale.






