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Les Championnats du monde de natation à Singapour ont brillé par les records de Léon Marchand et les performances françaises. Des questions ont été soulevées sur la participation de la jeune Yu Zidi et la parité dans l'équipe de France.

Les Championnats du monde de natation à Singapour ont offert des moments mémorables, marqués par des performances d’exception et quelques sujets de débat. La compétition a été le théâtre d’exploits sportifs et d’une organisation saluée par la presse internationale.

La finale du 800m féminin restera gravée dans les mémoires. Annoncée comme un duel entre la Canadienne Summer McIntosh et l’Américaine Katie Ledecky, elle a vu l’Australienne Lani Pallister se mêler à la lutte, créant un spectacle haletant. Katie Ledecky a finalement remporté son septième titre mondial sur cette distance, confirmant son statut de championne d’exception.

Un autre temps fort a été la performance éblouissante de Léon Marchand. Le nageur toulousain a signé un chrono de 1’52’’69 en demi-finale du 200m 4 nages, établissant un nouveau record du monde et provoquant la stupéfaction à l’OCBC Arena. Ce record est venu d’ailleurs, et Marchand a ensuite décroché l’or sur cette distance pour la troisième fois consécutive aux Championnats du monde.

L’équipe de France a également procuré de vives émotions. Avec quatre médailles d’or (deux pour Marchand, deux pour Grousset), une en argent et trois en bronze, les Bleus ont réalisé leur meilleur classement depuis 2007. Maxime Grousset s’est notamment illustré avec un doublé sur 50m et 100m papillon, tandis que Yohann Ndoye-Brouard a décroché ses premières médailles internationales sur 100m et 200m dos. L’organisation singapourienne a également été saluée, offrant des conditions de travail optimales aux journalistes et des attentions appréciées.

Cependant, des points faibles ont été soulevés. L’absence de parité au sein de l’équipe de France de natation féminine a été notable, avec peu de podiums et une dépendance à Beryl Gastaldello et Marie Wattel. Le débat autour de la jeune nageuse chinoise Yu Zidi, âgée de seulement 12 ans et participante aux finales, a également suscité l’interrogation quant à la pertinence de l’âge minimum en compétition de haut niveau. Enfin, des sièges vides ont été observés malgré l’annonce de sessions complètes, posant question sur la gestion du remplissage de la salle.