
Microsoft a franchi un cap historique jeudi 31 juillet en atteignant pour la première fois les 4 000 milliards de dollars (3 500 milliards d’euros) de capitalisation boursière. Ce jalon, le deuxième après le géant des puces Nvidia, a été propulsé par des résultats trimestriels qui ont largement dépassé les attentes du marché. L’action de Microsoft a bondi de 4,62 % à la Bourse de New York, atteignant 536,93 dollars, marquant une progression de près de 30 % depuis le début de l’année.
Le groupe de Redmond, dans l’État de Washington, a affiché un bénéfice net de 27,2 milliards de dollars pour le quatrième trimestre de son exercice décalé, soit une augmentation de 24 % sur un an. Le chiffre d’affaires a également grimpé à 76,4 milliards de dollars, en hausse de 18 % sur un an. Ces performances exceptionnelles sont principalement attribuables à la forte progression de l’informatique à distance (cloud) et, plus particulièrement, à l’essor de l’intelligence artificielle (IA).
Malgré ces résultats financiers remarquables, Microsoft a annoncé début juillet une nouvelle vague de suppressions de postes, touchant moins de 4 % de ses effectifs. Cela représente environ 9 000 employés sur un total de 228 000. Cette décision intervient après une première vague de licenciements en mai, s’inscrivant dans une démarche de réduction de certains échelons hiérarchiques.
L’entrée de Microsoft dans le club des entreprises valorisées à 4 000 milliards de dollars est un événement majeur, symbolisant une capitalisation boursière supérieure au PIB de plusieurs pays comme la France, le Royaume-Uni ou l’Inde. Cette performance confirme la dynamique de croissance portée par l’enthousiasme des investisseurs pour les valeurs liées à l’IA, un phénomène qui a également propulsé Nvidia au-delà de ce seuil symbolique plus tôt en juillet.