
Le traité de libre-échange Mercosur-UE a été validé par la Commission européenne, provoquant une levée de boucliers de la part de l’opposition française. Le Rassemblement national et La France Insoumise, deux partis aux antipodes, se retrouvent unis dans leur **condamnation de cet accord** et appellent à la censure de la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen.
Marine Le Pen, du RN, a qualifié les conséquences de l’accord de «dévastatrices pour l’agriculture française» et a annoncé le dépôt prochain d’une **motion de censure** par les eurodéputés de son parti. De son côté, Manon Aubry, eurodéputée LFI, a fustigé un accord «destructeur» et a également appelé à la censure de la présidente de la Commission.
Malgré les tentatives de la ministre LR de l’Agriculture, Annie Genevard, de défendre l’accord en soulignant l’ajout d’une «clause de sauvegarde renforcée» pour les filières sensibles, l’opposition reste déterminée. Clémence Guetté, députée LFI, a insisté sur la nécessité pour l’Assemblée nationale de pouvoir se prononcer sur cet accord crucial.
Cette convergence des fronts nationaliste et mélenchoniste contre le traité Mercosur-UE et Ursula von der Leyen met en lumière une **forte polarisation politique** autour des enjeux de libre-échange et de protection des intérêts nationaux et européens.