L’ancien président russe, Dmitri Medvedev, connu pour ses déclarations chocs depuis l’invasion de l’Ukraine en 2022, a récemment provoqué une vive réaction de la part de Donald Trump. Les outrances de Medvedev, qui contrastent avec son image passée de « réformateur libéral », ne cessent d’interroger la communauté internationale. Ses récentes vitupérations sur Telegram, critiquant l’ultimatum de Donald Trump à Vladimir Poutine concernant un cessez-le-feu en Ukraine, ont conduit à une escalade verbale sans précédent.
Le 28 juillet, Medvedev s’en est pris violemment à Donald Trump après que ce dernier ait exigé un cessez-le-feu en Ukraine dans un délai initial de cinquante jours, ramené ensuite à dix. L’ex-président et ancien premier ministre russe (2008-2020) avait alors averti que « chaque ultimatum ultérieur est une menace et un pas vers la guerre ».
En réponse à ces « déclarations idiotes et incendiaires », Donald Trump a annoncé vendredi le « déploiement de deux sous-marins nucléaires (…) dans les zones appropriées ». Le 31 juillet, Trump a qualifié Medvedev de « président raté qui se prend toujours pour un président » et qui, de surcroît, « s’aventure trop loin ».
Cette passe d’armes entre deux figures politiques majeures souligne la tension géopolitique actuelle et l’importance des communications entre les grandes puissances. La rhétorique agressive de Medvedev, autrefois perçu comme un politicien modéré, interpelle sur les dynamiques internes russes et leur impact sur la scène internationale. Cette confrontation met en lumière les risques d’une escalade verbale dans un contexte déjà tendu, où les enjeux nucléaires demeurent une préoccupation majeure.
