En juin 2024, Valéry Khung et Mélissa se sont unis à Menton, Côte d’Azur, après cinq ans de vie commune. La particularité de leur faire-part de mariage a surpris bon nombre de leurs invités : il indiquait clairement que la cérémonie serait « sans enfants ». Cette décision, bien que peu conventionnelle, reflète une tendance croissante chez certains couples désireux de célébrer leur union différemment.
Valéry Khung, le jeune marié, justifie ce choix en expliquant leur volonté de profiter pleinement de leurs proches, sans que ces derniers n’aient à se soucier de leurs enfants. « Nous voulions profiter de nos proches et qu’eux puissent se consacrer au mariage, sans devoir s’occuper de leurs enfants », affirme-t-il. Il a également mis en avant des considérations budgétaires, préférant allouer un budget plus important à la qualité de la nourriture plutôt qu’à la garde d’enfants.
Malgré la surprise initiale, tous les invités ont respecté cette consigne. Cependant, une amie du couple, fraîchement maman, a exprimé sa déception qu’aucune exception ne soit faite pour son nouveau-né. La réponse de Valéry a été ferme : « Je lui ai dit que si elle ne tenait pas à se séparer de son enfant, je préférerais qu’elle ne vienne pas du tout, plutôt que de devoir accepter les enfants de tout le monde. »
Un an après, Valéry, styliste de 37 ans, est conforté dans son choix, ayant constaté que de nombreux autres couples optent également pour cette formule. Il cite l’exemple d’un client qui, ayant fait le même choix pour son mariage, a perdu des amitiés mais ne le regrette pas. Cette tendance, bien que parfois source de conflits familiaux, est de plus en plus assumée par les mariés soucieux d’organiser une réception à leur image.
